conférence sur les réseaux sociaux

      

Durant cette conférence, plusieurs intervenants étaient présent : directeur d’un cabinet de consultant dans le vin, un délégué municipal, un enseignant chercheur, un historien…)

Les réseaux sociaux sont ils indispensables?

Et bien cela dépend. Le taux de pénétration en France est de 60%, certains ne les utilisent que pour les mails ou des fonctions basiques.

Internet a t-il une influence sur internet?

La publicité sur la toile aurait un impact minime comparé à la télé et à la presse. Les avis de consommateurs, blogs et leaders d’opinion (expérience et charisme) ont bien plus de force.
Un consommateur sera en premier lieu influencé par sa famille, ses amis et sa propre expérience. Mais il a été constaté que certains émetteurs contrôlent certains acteurs qui font de la publicité et des blogs, ce qui limiterait la légitimité de ces informations.
Ces réseaux sociaux permettent une prise de pouvoir des marques face aux consommateurs en influençant ces relais. Mais avant de vouloir rentrer dans des réseaux sociaux, il faut être bien référencé, pour bénéficier d’un bon taux de couverture et donc d’être un maximum regardé.
Les réseaux les plus populaires sont : Facebook (300 millions), My space et Twitter.

Comment capter les membres de ces réseaux?

Comme réponse commune, il faut les utiliser comme innovation, pour être précurseur et donc créer un buzz autour de la marque.
L’exemple mis en lumière a été la chaine Starbuck avec le « Starbuck ideas », ou encore Dell qui créa son propre réseau pour donner un nouveau souffle à la marque.
En bref, au delà de « Comment je communique », il faut prendre en compte les innovations.

Mais il existe des risques et des maladresses:

Cet été, Winerie décide de communiquer en engageant un comunity manager (animateur de sites et réseaux). L’enseigne propose de voter pour ce futur manager, comment ? En demandant à des internautes de voter via leur site. L’information étant imprécise, le candidat ayant eu le plus de vote n’a pas été choisi. Pourquoi ? Tout simplement parce que Winerie n’a pas précisé que le vote n’allait pas influencer le vote. Résultat, Taulé générale des internautes, qui en a induit une image négative de la marque.
Ceci pour dire qu’une bonne maitrise de ces réseaux est indispensable, car une erreur peut coûter cher. Ces réseaux permettent aux internautes de se mettre au même niveau que la marque, et ne se gène plus pour émettre ses opinions.
Pourtant les marques pointent du doigt l’abus de critiques qui ne sont pas forcément fondées, car ces avis de consommateurs peuvent aussi être un défoulement.

Dans quelles mesures l'accélération va t elle influencer l'entreprise et le monde extérieur?

Une élue à la ville de Bordeaux précise que le consommateur est aussi un contribuable. Donc maintenant il faut informer grâce à ces outils, mais tout en gardant une bonne maitrise, car le contribuable pourrait penser qu’on le manipule, en n’informant que sur certains sujets.

Comment éviter la menace numérique?

Tout progrès technologiques doit générer une éducation. Tout le monde n’est pas au même niveau sur cette révolution. Il est évident que l’on doit développer les réseaux sociaux, mais il est primordial de préserver les réseaux réels.
Une menace peut provenir d’une mauvaise communication, c’est pour cela qu’il faut professionnaliser, pour légitimer l’information et ouvrir intelligemment le dialogue. En effet, suis je bien placé pour recommander et donner mon avis pour certains cas ? En bref, juger sur des aptitudes professionnelles d’une personne.

Les recommandations pour une bonne utilisation de ces réseaux:

Réaliser un réseau de plusieurs sites pour augmenter le passage sur le site.
Faire une réflexion intelligente sur les mots choisis et le référencement.

Lors de la conférence, une inquiétude à été mise en exergue ; l’abus dans l’entreprise. On nous précise que ces réseaux sont l’avenir pour l’entreprise, mais les dirigeants ne peuvent pas contrôler toutes les visites sur ces sites qui ne sont pas forcément productives ?
Mais rappelons qu’il y a 20 ans, le téléphone faisait peur dans l’enceinte de l’entreprise.

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